Liens vers les livres dont je parle dans la vidéo :
Vendez-moi ce stylo !
Bon, finit les conneries mes haters !
Aujourd’hui, je vais vous expliquer une bonne fois pour toute comment les entreprises arrivent à vous vendre tout et n’importe quoi.
À vous vendre leurs produits et services, alors même que vous n’en avez pas spécialement besoin.
Que vous n’en avez mais alors strictement rien à carrer.
Parce que franchement, vous avez vraiment cru qu’acheter une ceinture abdominale, une Rolex ou un stylo Montblanc répond à un réel besoin ?
Un besoin aussi fort que votre besoin physiologique de boire ou de vous nourrir ?
Alors qu’est-ce qui peut bien pousser les gens à acheter des babioles qui parfois ne leur serviront jamais de leur vie?
Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une personne décide d’acheter tel produit ou d’utiliser tel service alors qu’au final elle pourrait très bien s’en passer ?
Systèmes, mécanismes et informations
Eh bien pour le savoir mes chers haters, revenons quelques petites années en arrière.
13.75 Milliard d’années plus précisément.
À l’époque, c’était un « putain » de gros bordel.
L’univers était condensé dans un tout piti piti piti piti piti… piti point, extrêmement chaud.
Un peu plus qu’à l’équateur pour vous donner un ordre de grandeur assez précis…
Puis soudain…
Boom !
Bada big boom
Le piti point péta.
Mais pas un pti pet, un gros.
Tellement gros que jaillit de lui tout un tas de particules plus ou moins fun regroupées dans les premiers instants de l’univers sous forme de soupe.
Puis, quelques yota d’années plus tard, tout ce beau monde commença à se regrouper sous l’effet de diverses forces ayant été tristement séparées à leur naissance.
Grâce à elles, les petites particules commencèrent à former divers éléments plus au moins « fat » qui eux-mêmes en créèrent d’autres plus « fat ».
Eléments qui, après un tour dans la lessiveuse gravitationnelle, formèrent à leur tour des étoiles, des planètes et d’autres éléments encore plus « fat » sous l’effet, entre autres, de la fusion nucléaire et des supernovæ.
Alors suite à ce merdier on peut dire assez monumental et par je ne sais quel miracle, plusieurs systèmes et sous-systèmes virent le jour comme les systèmes galactique, stellaires, solaire et biologique dont nous autres, pauvres macaques évolués que nous sommes, faisons partie.
À cet instant, et uniquement celui-ci, pas un autre, c’est important, l’univers contient tous les éléments connus à ce jour et qui fait que je suis ici à vous parler d’un truc qui a aucun rapport avec le marketing.
Sympa n’est-ce pas ?
Bon, plus sérieusement, si je vous parle de tout ça en ce jour aussi banal qu’un autre c’est bien pour que vous compreniez que si l’univers semble si parfait malgré le chaos qui y règne, c’est que tout s’articule autour de système et sous-système impliquant des mécanismes.
Et lorsque je parle de système, il faut savoir que je parle de système d’informations ou fait d’informations.
Que cette information soit sous forme matériel/physique/particulaire ou immatérielle/mentale/invisible/impalpable.
Je vous en avais déjà d’ailleurs causé un brin ou deux dans de précédentes vidéos mais bon, vu le niveau de certains je préférais quand même me répéter vous le répéter histoire que ça rentre bien profondément dans votre quoi dans votre quoi dans votre sous-système nerveux bien sûr !
Allez, on passe à la suite.
Ok, maintenant que vous savez qu’il faut penser système et informations, quel lien peut-il bien y avoir avec la vente et les besoins de survie, de reproduction et de bien-être ?
Vendre tout et n’importe quoi grâce aux besoins primaires
Voilà encore une question très pertinente que vous me posez là comme ça devant sur un plateau mes haters.
Alors pour répondre à cette question il faut tout d’abord, il faut savoir qu’un système peut être ouvert, fermé ou isolé.
Bon, ici on n’en a strictement rien à foutre mais c’était un peu pour étaler ma science.
On peut passer à la suite.
Les 5 états d’un système d’information
Le plus important, c’est qu’un système peut :
- Évoluer.
- Régresser.
- S’éteindre.
- Se dupliquer.
- S’équilibrer/vibrer.
Et en y regardant de plus près, on s’aperçoit rapidos banbinos que dans chacun de ces 5 états, on retrouve bien notre valeur/besoin de survie, de reproduction et de bien-être lié au système humain.
Partant de là , il advient donc naturellement que :
- Un système qui évolue et qui se duplique se voit injecter d’un gain informationnel. On nommera cet état comme étant « positif ».
- Un système qui régresse ou s’éteint se voit injecter d’une perte informationnelle. On nommera cet état comme étant « négatif ».
- Un système qui s’équilibre/vibre se voit perdre son information le plus lentement possible tout en restant dans le meilleur état possible. On nommera cet état comme étant « positif ».
C’est pour cela que au final lorsque l’on parle de besoin primaire, il faudrait surtout parler de valeur, de valeur informationnelle.
Par ailleurs, et en zoomant d’encore plus près, on s’aperçoit également que le besoin de bien-être et de reproduction n’est qu’un sous-ensemble du besoin primaire de survie.
En effet :
- La naissance peut être représentée comme un moyen de faire perdurer, de faire survivre une partie de nos gênes.
- Le bonheur est un moyen de maintenir notre système dans un état vibratoire résistant aux effets néfastes du temps, du stress et donc de retarder l’heure de notre mort. Et enfin :
- L’évolution ou la régression physique et mentale, par un apport ou soustraction d’informations, est un moyen de donner à notre système une forte ou faible probabilité de survivre étant donné que l’état de cognition et physique ont tous deux un impact direct sur la longévité d’un individu.
À partir de là , oh p**** je sais pas si je le dis…
Bon allez, normalement à partir de là , à partir de ce moment de cette vidéo, vous devriez normalement et je dis bien « normalement » vu le niveau de certains voir où je veux en venir.
Vous voyez où je veux en venir ?
P**** vous ne voyez pas…
La pyramide des besoins de Maslow
Là où je veux en venir c’est que pour vendre un produit ou vendre un service avec le moins de difficulté possible, vous devez à tout prix arrêter de faire le petit mouton en vous inspirant comme tout le monde, oui oui comme tout le monde, cette grande bande d’abrutis, de la pyramide des besoins de Malow !
Bref, on s’en fou puisque de toute façon les besoins primaires et secondaires décrits à travers cette foutue pyramide à la con ne sont que de la grosse bonne daubinette.
Enfin, surtout pour le côté « hiérarchisation des besoins ».
Pour le reste, on s’aperçoit que tout est lié à ce que je vous ai dit depuis le début de la vidéo.
Donc, un conseil, fuyez cette pyramide mes haters et jouez plutôt avec les 5 états et les 3 types de besoins liés au système humain.
Si vous vous y prenez bien, vous verrez à quel point il est facile de vendre tout et n’importe quoi.
Enfin je dis facile, j’exagère peut-être un peu, mais en tout cas ça sera bien moins compliqué.
Vendre un produit et service par injection d’idée
Et pour arriver à vendre votre merde là que vous voulez vendre, grâce à ces 5 états et 3 types de besoins, vous allez devoir la jouer à la « Inception » en injectant dans l’esprit de vos prospects certaines idées, soit en les leur-communicant, soit en les leur sous-communicant.
Idées ayant donc un lien avec le gain et la perte informationnelle que sa valeur de survie, de reproduction ou de bien-être peut recevoir.
En d’autres termes, vous allez devoir injecter dans leur esprit.
Pour la partie évolution :
- L’idée qu’avec votre produit/service leur système pourrait atteindre leur potentiel d’évolution de sorte à augmenter leur espérance de vie.
- L’idée que sans votre produit/service leur système pourrait ne pas atteindre leur potentiel d’évolution de sorte à faire baisser leur espérance de vie.
Pour la partie régression :
- L’idée qu’avec votre produit/service leur système pourrait régresser moins vite de sorte à ce qu’il maintienne une bonne espérance de vie ;
- L’idée que sans votre produit/service leur système pourrait régresser plus vite de sorte à ce qu’il ne puisse pas maintenir une bonne espérance de vie ;
Pour la partie extinction :
- L’idée qu’avec votre produit/service leur système pourrait se voir augmenter son espérance de vie.
- L’idée que sans votre produit/service leur système pourrait se voir baisser son espérance de vie.
Pour la partie duplication :
- L’idée qu’avec votre produit/service leur système pourrait se dupliquer de sorte à ce qu’une partie de leur information perdure.
- L’idée que sans votre produit/service leur système pourrait ne pas se dupliquer de sorte à ce qu’une partie de leur information soit perdue.
Pour la partie vibration :
- L’idée qu’avec votre produit/service leur système pourrait vivre longtemps en bonne santé physique et mentale.
- L’idée que sans votre produit/service leur système pourrait ne pas vivre longtemps en bonne santé physique et mentale.
Ou alors, une autre manière de voir les choses, serait de montrer simplement à vos prospects que votre produit/service possède une valeur informationnelle telle qu’elle va :
- Soit leur permettre d’éviter de faire perdre plus ou moins rapidement de l’information à leur système.
- Soit leur permettre d’en gagner plus ou moins rapidement.
Pour la valeur de bien-être par exemple, vous allez pouvoir montrer à vos prospects que votre produit/service à la capacité de :
- Les faire gagner confiance en eux.
- Les faire gagner en estime personnelle.
- Baisser leur niveau de stress, d’anxiété, d’angoisse ou de colère.
- Les faire vivre le moment présent.
- Les ouvrir au monde.
- Les faire s’épanouir personnellement.
- Les installer dans un certain état de confort et de bien-être.
- Les faire lâcher prise.
- Les faire s’aimer et aimer par les autres.
Pour la valeur de reproduction maintenant, vous allez pouvoir montrer à vos prospects que votre produit/service à la capacité de :
- Les faire devenir plus attirant en adoptant certaines caractéristiques tels que l’humour, l’intelligence sociale et intuitive, un statut social élevé, un physique harmonieux etc.
- Leur permettre de se connecter avec d’autres personnes pour trouver l’amour.
- Leur permettre de satisfaire leur besoin et envie sexuelle sans passer bien sûr par la case bois de Boulogne.
Enfin, pour la valeur de survie, vous allez pouvoir par exemple montrer à vos prospects que votre produit/service à la capacité de :
- Les maintenir en sécurité.
- Les maintenir en vie plus longtemps.
- Leur permettre de faire face à un danger.
- Leur permettre de gagner de l’argent.
- Leur permettre de gagner en compétences intellectuelles.
- Leur permettre de renforcer leur système immunitaire.
Bon, j’en oublie certainement mais ça vous donne déjà une petite idée.
Ceci dit, et maintenant que vous avez tout ça en tête, comment feriez-vous pour vendre presque à tous les coups ce stylo ?
Vendez-moi ce stylo à la manière de Jordan Belfort du « Loup de Wall Street »
Si vous avez vu le film « Le loup de Wall Street » avec le beau Léo Di Caprio, vous devez sûrement vous souvenir de cette scène.
Cette scène, on la retrouve sur la grande majorité des vidéos YouTube, pour ne pas dire toute, qui explique comment vendre facilement un produit ou service.
Dans cette scène, on nous explique que pour vendre ce stylo, la meilleure solution serait de créer le besoin chez le prospect.
Et que la meilleure manière de créer ce besoin serait de jouer sur le principe de l’offre et la demande en faisant prendre conscience au prospect qu’il n’est pas en capacité de répondre à la demande qu’on lui fait, c’est-à -dire signer un autographe.
Bien que cela puisse paraître à première vue être une démarche pertinente, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas suffisante.
Pourquoi ?
Eh bien tout simplement parce que le besoin créé n’est pas assez puissant !
Entre avoir BESOIN et avoir RÉELEMMENT BESOIN il y a une grosse différence …
Aussi grosse que la taille de ma bi…bliothèque…
Coquin…
Et cette différence est justement liée aux 5 états et 3 types de besoins que nous avons vu en début de vidéo.
Donc, dans l’extrait du Loup de Wall Street, Léo n’a pas réellement besoin de ce stylo.
Il pourrait très bien dire à son collègue d’aller se le fourrer bien profond là où je pense.
Oui oui…Il pourrait.
Mais il ne le fait pas.
Parce que c’est un film et que c’est Léo. Et Léo est très classe.
Parce que bien que le petit loup Léo soit bien content d’entendre que la personne a un stylo pour qu’il puisse signer l’autographe, je peux vous dire que s’il n’en avait pas à lui proposer, cela n’impacterait aucunement sa valeur de survie, de reproduction et de bien-être.
Pour avoir la capacité de vendre tout et n’importe quoi à une personne, retenez que vous devez faire en sorte que le produit/service réponde à un réel besoin de survie, de reproduction et de bien-être tel que nous l’avons vu en première partie de vidéo.
Donc au lieu de simplement faire prendre conscience au prospect qu’il ne peut pas atteindre le résultat qu’il désire sans le produit/service en sa possession, vous devez également penser à lui sous-communiquer des idées de gains et de pertes informationnelles en lien avec les 3 besoins.
Par exemple, vous pourriez très bien, pour augmenter son statut social, flatter son égo en lui demandant de se visualiser, stylo entre les mains, fier comme un coq, devant ses collègues, ses partenaires ou une femme.
Ou bien encore lui imprégner l’idée qu’avec ce stylo, tout ce petit beau monde lui accordera plus d’importance, lui fera davantage confiance ou le trouvera encore plus intéressant.
Si vous le faites correctement, normalement tout devrait bien se passer et votre prospect devrait être tout prêt de sortir sa CB pour acheter votre produit/service.
Et pour que sa décision ne fasse plus aucun doute dans son esprit, on va l’endormir, son esprit, en lui assénant le coup de grâce via un petit ancrage et une petite visualisation hypnotique des familles.
Donc, par exemple, ce que vous pourriez faire, c’est de commencer par donner le stylo à votre prospect.
Ensuite, demandez-lui, si possible, de fermer les yeux et de faire appel à son imagination et à ses ressentis.
Demandez-lui d’abord de se focaliser sur la sensation du stylo sur ces doigts, du confort et du bien-être qu’il peut ressentir en sa présence afin d’activer le besoin de bien-être.
Demandez-lui ensuite de se visualiser heureux, signant avec ce stylo le contrat de sa vie, permettant de répondre au besoin de survie de lui-même et de ses salariés.
Bon, évidemment, si vous vendez des produits/services sur internet, ça va être un peu compliqué de lui donner le stylo dans les mains et de l’ancrer.
Dans ce cas, vous allez devoir tout miser sur les mots, le copywriting quoi.
Pour ce faire, dans votre argumentaire de vente, dites simplement au prospect de s’imaginer, de se visualiser dans une certaine situation et en possession d’un certain résultat.
C’est d’ailleurs ce qu’explique très bien Russell Brunson, grand guru du marketing, dans ses livrse Dotcom Secrets et Expert Secrets.
Comme quoi, il n’y a pas que mon imagination que je travail.
Mais comprenez que si la visualisation est autant utilisée pour vendre un produit/service c’est tout simplement parce que d’un point de vue neurologique, le cerveau ne fait aucune différence entre le réel et l’imaginaire.
Que vous effectuiez une action ou que vous vous la visualisiez, ce sont les mêmes circuits neuronaux qui sont en œuvre.
De ce fait, en faisant visualiser votre prospect dans un certain état mental et physique en lien avec les 5 états vus précédemment, vous l’ancrez physiquement dans l’un de ces états et activez donc directement son besoin de survie, de reproduction ou de bien-être.
Du coup, maintenant que vous savez tout ça, vous reste plus qu’à vous en inspirer pour créer un argumentaire de vente qui puisse déclencher le désir d’achat chez vos prospects.