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Référencer une image : les bons gestes pour optimiser ses images pour le web

Par Richard

04/02/2019

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Référencer une image ou une photo, vous pensez que ça ne sert à rien ?

Que ce qui compte le plus, c’est de bien bosser les mots clés de son site pour plaire à Google ?

Que nenni !

Optimiser ses images pour le web, c’est tout aussi important que le reste.

En tout cas, si vous voulez trôner en première place des pages de résultats du moteur de recherche Google.

Car c’est bel et bien un enjeu majeur pour quiconque souhaite se faire connaître sur le web.

Et parce que j’ai à coeur de vous aider, je vais vous donner quelques trucs et astuces pour bien référencer vos images et autres photos.

Optimiser ses images pour le web : une question de visibilité

Avec le speech que je viens de vous servir, vous devriez savoir qu’optimiser ses images pour le web, c’est important.

Mais savez-vous seulement pourquoi c’est important ?

Si ça l’est, c’est parce que sur Internet, tout est une question de visibilité.

Vous connaissez le dicton : une image vaut mille mots.

C’est particulièrement vrai pour les sites de e-commerce.

Car dans ce domaine, les gens aiment pouvoir vérifier la qualité du produit par une photo correspondante.

Mais outre le e-commerce, optimiser ses images pour le web permet de gagner en visibilité.

Car il faut savoir que, aujourd’hui, plus du tiers des recherches Google concerne Google images.

Alors plus vous aurez d’images et de photos référencées, plus votre site et votre blog seront visibles dans les page de résultats du moteur de recherche.

Pour vous en convaincre, voici deux screenshots issus de la Search Console de deux de mes sites web.

Comme vous pouvez le constater, mes images génèrent pas mal d’impression et des clics.

Mais outre le fait de faire gagner en trafic, les images et les photos sont des contenus très appréciés par les utilisateurs.

Ludiques et interactives, elles permettent de marquer les esprits, et de faire passer un message plus facilement.

Elles font d’ailleurs partie intégrante d’une stratégie de marketing de contenu.

Et il faut savoir que Google adore tout ce qui améliore l’expérience utilisateur.

Préparer le terrain pour référencer des images

Ce que je m’apprête à vous dire va peut-être vous paraître évident.

Et c’est normal, parce que c’est juste du bon sens en fait.

Pour bien référencer une image ou une photo sur Internet, il faut évidemment avoir fait un travail de SEO en amont sur le site qui les héberge.

Il est impossible d’optimiser ses images pour le web, si le site n’est pas lui-même optimisé.

Tout simplement car la qualité du site web qui héberge une image est un facteur important pour Google.

Il va en effet s’appuyer sur le positionnement du site pour positionner ses images et autres photographies.

Le contenu texte est également très important pour référencer des images.

Car il est utilisé par Google pour présenter l’image à l’utilisateur.

Alors n’hésitez pas à bien travailler SEA et SEO, pour avoir un site propice au bon référencement de vos images.

Des images oui, mais pas n’importe lesquelles

Maintenant que les bases sont posées, rentrons dans le vif du sujet.

À commencer par le choix des images et des photos que vous souhaitez référencer.

Une photo et une image libre de droit.

Il est évident que vous ne pouvez pas choisir n’importe quelle photo ou image sous prétexte que vous la trouvez joli ou qu’elle correspond parfaitement à ce que vous recherchez.

Car en agissant de la sorte, vous risquez de ne pas être en règle vis-à-vis des droits d’autres.

Pour être certain de ne pas être embêté, deux solutions s’offrent à vous :

Le site freepik pour trouver des images libres de droits

Ces dernières sont référencées sous licence CC0.

Pour les trouver, les banques d’images telles que Freepik (ma préférée), Pixabay, Pexels, Pxhere ou Pixnio seront vos meilleures amies.

La taille et le poids des images

Faites aussi attention à la taille et au poids des images et des photos que vous importez.

Trop petites, elles risquent de ne pas passer sur les réseaux sociaux, ou de perdre en qualité.

Trop grosse, elles demanderont un temps de chargement très, voire trop long.

Si Google met plus de 10 secondes à charger une image, autant vous dire que son référencement va en pâtir.

Et au-delà de Google, pensez encore et toujours à l’expérience utilisateur.

Car n’oubliez pas : ux et seo sont étroitement liés.

L’extension du fichier

Nombreux sont ceux qui l’oublient mais l’extension du fichier, ou format du fichier, joue également son petit rôle dans le référencement d’une image sur Internet.

En effet, entre le .jpg, .jpeg, .png, .gif ou .webp, il existe des différences notoires (au niveau du type de fichier et du tau compression) qui peuvent avoir un impact sur le classement de l’image et du contenu qui s’y rapporte.

Alors, quel format de fichier utiliser ?

Simple, basique :

  • Le .jpg ou .jpeg : pour les photos.
  • Le .png : pour les images vecteurs.
  • Le .gig : pour les photos animées.
  • Le .webp : pour les photos et les images.

Le .webp (pour Web Picture) est d’ailleurs recommandée par Google de par sa capacité à compresser les fichiers (donc réduire leur poids) sans perte de qualité (en tout cas, moins que le .jpg et le .png).

Je vous recommande donc fortement de passer toutes vos images en .webp si vous voulez que ces dernières soient parfaitement optimisées pour le web.

L’outil en ligne https://onlineconvertfree.com/ vous y aidera grandement.

Référencer une image : attention à la place et au contexte

On n’y pense pas toujours, mais la place de l’image ou une photo au sein d’une page a son importance.

Sachez par exemple qu’une image placée en haut d’une page est considérée comme plus importante par Google.

Outre sa position, le contexte sémantique entourant l’image ou la photo est primordial pour leur bon référencement.

Car si vous balancez une image au pif au milieu d’un contenu qui n’a rien à voir, Google n’y comprendra pas grand chose.

Il ne va pas comprendre ce que fabrique une image de petit chat sur une page qui raconte l’histoire de Napoléon.

Enfin, sauf s’il s’avère que Napoléon avait une passion pour les petits chats…

Mais cela ne nous regarde pas.

Quoi qu’il arrive, veillez donc à rester cohérent entre le contenu de vos pages et les photos que vous y insérez.

L’importance de la description pour optimiser une image

C’est sans doute la partie la plus importante à retenir pour optimiser ses images pour le web.

La description, c’est ce qui va aider Google à comprendre de quoi il est question.

Elle doit donc être la plus précise possible.

Vous avez quatre leviers d’action pour décrire et optimiser une image ou une photo.

Le titre ou nom du fichier

Vous savez, quand vous téléchargez une image du web, et qu’elle s’enregistre avec un titre barbare du genre « 1465348_960_720 ».

Hé bien sachez que ce genre de chose, c’est le PIRE ennemi du référencement d’image !

Le titre ou nom de fichier de votre image, c’est la première chose que Google va prendre en compte pour l’indexer.

Soyez donc précis et factuel, et n’abusez pas des mots clés dans le vent.

Comme vous le feriez pour le slug de article.

Par exemple, si votre image est la représentation d’un chat qui appartenait à Napoleon, vous pourriez nommé l’image « chat-napoleon », tout simplement.

La légende

La légende est une description supplémentaire qui s’affichera sous l’image afin d’aider Google à comprendre de quoi elle traite.

Vous pouvez faire une courte phrase, la plus factuelle possible.

Mettez-vous à la place d’une personne aveugle, qui ne peut pas voir l’image en question.

Et décrivez-la en conséquence.

La description longue

La description longue ressemble de près à la légende, à la différence qu’elle n’est pas visible de l’internaute ni lue par Google.

Malgré cela, elle se révèle être d’un excellent levier SEO pour les sites type portofolio ou dédiés à la photographie.

Ne la négligez donc pas si votre site rentre dans cette catégorie.

La balise alternative

S’il y a un endroit où il faut caler des mots clés, c’est bien ici.

La balise alternative, également nommé attribut ALT ou balise ALT, est l’élément le plus important pour référencer une image.

Elle doit donc être ultra pertinente, et décrire l’image ou la photo avec rapidité et précision.

Vous pouvez utiliser le mot clé principal de votre page, ou bien un mot clé secondaire que vous avez calé en h2 par exemple.

Si vous insérez plusieurs images sur une même page, veillez toutefois à varier les balises alternatives.

Car si vous mettez 10 fois le mot clé principal, Google va considérer ça comme une tentative de sur optimisation.

Et vous risquez de vous bouffer un coup de pingouin en pleine gueule.

Quelques conseils en plus pour vous aider à mieux référencer vos images

Outre les quelques recommandations que je viens de vous fournir, il existe également d’autres astuces pour optimiser efficacement le référencement de vos images sur Google. 

Et si je vous ai donné des démarches qui se veulent plus ou moins évidentes un peu plus haut, celles qui vont suivre ne vous en auront pas forcément traversé l’esprit.

Pourtant, elles sont essentielles si vous souhaitez optimiser vos images et vos contenus visuels sur les moteurs de recherche (et plus particulièrement Google). 

Travailler le chemin d’accès de vos images

Si vous souhaitez que Google optimise efficacement vos images, vous êtes dans l’obligation de les ranger de façon intelligente.

Pour cela, vous allez devoir travailler leur chemin d’accès.

Ainsi, plutôt que d’importer toutes vos images dans un seul et unique dossier générique, faites plutôt en sorte de les classer en sous-dossiers suivants leurs catégories et leurs mots-clés. 

Indiquer l’emplacement de ses visuels dans la sitemap de son site 

Toujours dans un souci d’optimisation et de compréhension de vos images par les algorithmes de Google, je vous recommande aussi de les intégrer à la sitemap de votre site.

Si ce n’est pas encore le cas, tout ce que vous aurez à faire, c’est de modifier la structure de ce dernier afin qu’il puisse indiquer l’emplacement des différents visuels que vous avez utilisés.

Le plugin Yoast SEO sur WordPress permet par exemple de le faire automatiquement d’un simple clic comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous.

Les images ajoutées dans le sitemap du site grâce au plugin Yoast SEO
Les images ajoutées dans le sitemap du site grâce au plugin Yoast SEO

Enfin, sachez que vous pouvez inclure jusqu’à 1000 images par page HTML, ce qui n’est pas rien. 

Utiliser des données structurées

Renseigner les attributs de vos images est une chose lorsque vous souhaitez informer Google sur leur utilisation et sur leur raison d’être.

Cependant, utiliser des données structurées pour lui donner une idée exacte du sujet traité par votre contenu en est une autre. 

À titre de rappel, les données structurées sont des balises utilisées par les moteurs de recherche pour comprendre et pour normaliser les informations présentes sur un site web. 

Ces dernières permettent à Google et à ses pairs de créer leurs célèbres « rich snippet » pour aiguiller les internautes.

Badge Google pour les images

Dans le cas de l’optimisation des images, le recours aux données structurées vous offrira la possibilité de bénéficier d’un petit badge d’identification.

Ce dernier vous permettra d’apparaître plus facilement dans les résultats de recherche relatifs au domaine de votre site web. 

Proposer des images responsives

Optimiser correctement les images de son site implique de rendre ses dernières responsives afin qu’elles puissent s’adapter aux écrans de toutes tailles utilisés par les internautes.

Pour cause, si l’image que vous utilisez possède une résolution de 1280×720 pixels, elle risque de mettre beaucoup trop de temps à charger sur un écran de 720×480, et vous en connaissez les conséquences. 

C’est là tout l’intérêt d’adapter son contenu visuel afin que celui-ci soit Mobile Friendly.

Effacer les métadonnées sans intérêt

L'éditeur de métadonnées des images dans Photoshop

Si vous avez monté votre visuel sur le logiciel Photoshop ou sur tout autre outil de traitement d’image, sachez que ce genre d’outils y ajoute généralement une foule de métadonnées.

Si celles-ci sont très importantes pour les blogs et les portfolios de photographes, elles sont totalement inutiles à d’autres activités. 

Ainsi, pour grappiller du temps de chargement, je vous recommande de faire le tri des métadonnées contenues dans vos images avant de les intégrer sur votre site.

Pour ce faire, un simple alt+Maj+Ctrl+I suffit pour accéder à l’éditeur de métadonnées de l’image

Quelles sont les erreurs les plus courantes dans le cadre du référencement des images sur son site ? 

Si votre site a été construit à l’aide de CMS comme WordPress ou Wix, vous n’avez pas de soucis à vous faire.

Ces derniers disposent effectivement d’une myriade de plugins qui vous aideront à optimiser vos images en quelques clics.

En revanche, si vous avez monté votre site Internet de vos propres mains ou que vous avez fait appel aux services d’un développeur web à cet effet, vous serez obligé de vous débrouiller tout seul la plupart du temps. 

Et malheureusement, si vous êtes livrés à vous-même, vous risquez de faire quelques erreurs de parcours.

C’est d’ailleurs afin de vous éviter ce genre de désagrément que j’ai décidé de vous livrer les erreurs les plus communes dans le cadre de l’optimisation de ces images sur les moteurs de recherche. 

Utiliser des images qui ralentissent le site

Je ne vous le dirai jamais assez, mais la taille et la résolution des images sont des critères très importants si vous souhaitez optimiser efficacement vos visuels sur Google. 

Omettre de redimensionner et de compresser vos images est une erreur que vous ne pouvez donc pas vous permettre.

Comme je vous le soulignais précédemment, cela n’a rien de difficile avec les CMS comme WordPress dans la mesure où vous pourrez user de plugins (gratuits de surcroît) qui feront tout le travail pour vous. 

Toutefois, dans le cas de sites Internet créés à la main, il vous faudra optimiser vos images manuellement.

Des sites comme https://imagecompressor.com/fr/ sont parfaits pour ça.

Vous pouvez mêmes les utiliser en lieu et place des plugins pour vous éviter d’alourdir votre site.

Utiliser des images trop grandes pour les vignettes

Toujours dans le cas des CMS (surtout WordPress), il se peut que lors de la création de votre site, vous ayez choisi un thème qui ne prend pas en charge l’affichage de listes et de vignettes.

Résultat, si vous décidez d’en créer, vous allez vous retrouver avec des vignettes trop grandes et terriblement lourdes. 

Si vous devez redimensionner toutes vos vignettes une par une, cela risque de prendre une éternité. 

Pour ne pas en arriver là, l’idéal est donc d’utiliser des outils et des logiciels destinés à cet effet. 

Utiliser des images issues de sites externes HTTP

Si votre site ainsi que l’intégralité de vos contenus (textes et visuels) sont déjà passés sous HTTPS, je peux vous dire qu’il s’agit déjà d’un grand pas en avant pour le référencement de vos images. 

Le problème va plutôt résider auprès des images que vous serez amené à utiliser, mais qui sont hébergées sur des sites qui ne sont pas encore sécurisés.

Là, vous risquez de vous faire remonter les bretelles par Google et l’optimisation de votre site va sérieusement en pâtir. 

Pour votre bien (et celui de votre site), essayez donc de choisir des images issues de sources fiables pour une meilleure optimisation.

Vous avez désormais entre les mains tout ce qu’il faut pour bien optimiser vos images pour le web.

En fin de compte, c’est surtout une question de bon sens.

En vous mettant à la place de Google, vous devriez obtenir un bon référencement assez facilement.

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À propos de l'auteur

Consultant en webmarketing et entrepreneur depuis 2013, j’ai créé l’un des sites leader sur la séduction en France avec 1,2 millions de visiteurs annuels et plus d’un millier d’hommes coachés.
En 2017 je décide de créer le site ApprentiMillionnaire et sa chaîne YouTube associée pour aider les entrepreneurs à développeur un business en ligne rentable.

Richard

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